Belle dernière soirée

Et voilà nous sommes en route pour l'aéroport et le plaisir de revoir nos petites merveilles.
Ce fut à nouveau un beau séjour dans ce pays que nous apprenons à apprécier chaque jour que nous y passons.

Hier, nous avons pleinement profité de notre dernière soirée : long moment détente dans le Onsen en bois au dernier étage du Ryokan. Celui-ci n'était pas grand mais le bain tout en bois était très confortable.
Puis nous sommes sortis dîner dans un sushi kaiten. Kaiten veut dire train, celui qui tournait tout autour du comptoir central et sur lesquels les cuistots y déposaient des assiettes de sushis. On paie en fonction de la pile d'assiettes qu'on a choisies.
Ce fut super bon.

Nous nous sommes aussi promenés dans les rues une dernière fois. Le Senso-Ji éclairé le soir donne une nouvelle impression qu'en pleine journée et les rues décorées de lampions également.

Nous avons regagné le ryokan et fait nos valises pour rentrer chez nous en ayant déjà un souhait, celui de revenir dans un futur pas trop lointain...

World heritage

Le moins que l'on puisse dire est que le Onsen de l'annexe du Turtle Inn vaut le coup!
Certes, il n'est ni grand ni luxueux mais il a deux superbes avantages : de premier abord, sachant qu'il n'y en avait qu'un, je m'attendais à ce qu'il y ait des horaires selon l'accès réservé aux femmes ou aux hommes. En effet, depuis l'occidentalisation du Japon, très peu de Onsen sont mixes. Ils ont souvent deux bains séparés. Ici, ils ont résolu le problème en offrant aux clients l'intimité du bain à ceux qui le souhaitent pendant un petit moment... Donc, nous avons pu, pour une fois profiter du Onsen ensemble plutôt que se séparer dés l'entrée...
L'autre très bel attrait de ce Onsen est sa localisation avec son angle tout vitré donnant sur la rivière. Nous avons presque eu l'impression d'être dedans sauf pour la température, bien plus chaude que la météo locale. C'est l'hiver à Nikko. Il a donc fait froid avec de la neige sur les sommets montagneux. Mais le Onsen est parait-il alimenté par une source chaude et ce fut un bon moment de détente.

Notre chambre est une chambre typique japonaise comme on en trouve dans tous les ryokans: futons sur le sol avec une couette et une table basse autour de laquelle sont deux chaises sans pieds dont l'assise est à même le sol. Celui-ci est composé de tatamis et il va sans dire qu'on ôte ses chaussures à l'entrée...

Pour le dîner, nous avons suivi le conseil du Ryokan et essayé une Isakaya un peu plus loin dans le village "the Bell". La specialite est le Yuba, préparation du lait de soja: c'est la peau qui se forme sur le dessus du lait et que l'on roule en boules ou rouleaux puis que l'on chauffe ou assaisonne de différentes façons. Le tout accompagné de tempuras de légumes, de miso et de riz. C'est un des repas traditionnels des moines.

La nuit fut  agréable, nous fûmes bercés par la rivière même si les futons étaient fort durs. Le petit déjeuner fut sans grand intérêt, un peu trop occidental à mon goût mais avec une belle assiette de fruits frais. C'est rare par ici et cela me manquait.

Nous avons fait notre check out puis nous sommes mis en route pour le but de notre trip à Nikko, l'ensemble de temples, sanctuaires, Tori, jardins et mausolée qui ont pour vocation d'honorer le premier shogun du Japon enterré ici Tokugawa Ieyasu (1542-1616).
C'est cet ensemble noyé au milieu d'une forêt de pins gigantesques qui est réputé : son style architectural est plus proche de l'exubérance baroque que du style japonais classique connu pour sa sobriété et son dépouillement zen. Ici, les sculptures, peintures et autres décorations extérieures et intérieures montrent des formes et une richesse de couleurs que l'on ne retrouve pas dans le reste du Japon. La raison est simple: rien n'était trop beau pour honorer le shogun, assimilé à une  divinité humaine.

Le principal monument  est le sanctuaire Toshogu. On y arrive par un Tori et un énorme escalier de pierres. La première porte comme tout le reste est gravée de fleurs et d'animaux très colorés.
J'apprécie la tradition japonaise qui leur fait restaurer voire reconstruire leurs monuments à l'identique périodiquement. On peut vraiment voir ce que c'était à l'époque. Il y a un revers à la médaillé: il y a des rénovations constantes et il est quasi impossible de voir de si grands  monuments en entier. Nous n'avons pas dérogé à cette règle: l'une des plus jolies portes était entièrement bâchée. Mais ce fut un beau spectacle surtout lorsque nous avons emprunté les grands escaliers de pierres qui montent dans la forêt très dense sur le haut des murailles entourant le sanctuaire. L'odeur de pin était omniprésente.
Les animaux sculptés sont très beaux et variés. Il y avait même un chat endormi, le Nemuri Neko qui date du 17e siècle.
Beaucoup de japonais viennent ici pour prier et les arbres à prières sont légion. Ils y accrochent des bouts de papier contenant leur souhait. Nous avons aussi visité le sanctuaire Futarasan qui contraste par ses toitures et son Tori principal recouverts de cuivre.
Notre balade nous a aussi conduit au temple Rinno-ji mais en travaux. Il est carrément recouvert d'un bâtiment complet dont la façade est peinte avec le temple en taille réelle.

Après plusieurs heures de balade, nous avons repris le bus pour la gare de Nikko non sans nous arrêter en chemin pour admirer le Shinkyo, pont sacré enjambant la belle rivière Daiya. Il est rouge sang tout en bois et date de 1636.

Avant de reprendre le train pour Tokyo dans lequel nous sommes en ce moment, nous nous sommes régalés d'un ramen accompagné de gyoza et de riz sauté aux légumes.

Ce soir, nous dormons dans le ryokan Shigetsu à deux pas du Senso-Ji temple à Tokyo avant de rentrer déjà demain matin.
Ce ryokan a comme vue la pagode à 5 étages du temple et un Onsen sur le toit pour bien profiter une dernière fois avant de retrouver la fraise et le cornichon.

Kekko?

Hier, je vous ai laissés dans le métro en route pour le quartier Harajuku l'ouest de Tokyo.
J'y suis arrivée sous une petite pluie finalement. En sortant du métro près du parc Yoyogi, c'était la cohue des grands jours. Je ne me rappelais pas que ce coin est aussi celui de Omotesando, "la rue Neuve" locale. Et ici, tout est ouvert le dimanche.
À cause de la pluie, je cherchais un Lawson ou un 7-11 pour m'acheter un de ces parapluies transparents. J'en ai pas trouvé de suite mais suis tombée sur la boutique GAP qui faisait une journée spéciale "tout à -50%"... Si ma petite valise prise pour une seule semaine de voyage n'avait pas été aussi remplie, je pense que j'aurais passé l'après-midi dans l'énorme building de 3 étages qu'est le Gap tokyoite... Heureusement pour mon programme et mon portefeuille, je suis assez vite resortie et ai rejoint comme prévu le parc Yoyogi tout près.

Dés l'entrée, l'un des énormes Tori nous accueille. C'est vraiment un objet que j'aime, tout de bois massif et simple. Il faut parcourir plusieurs centaines de mètres sur un chemin traversant une forêt assez dense pour passer sous le Tori jumeau du premier, puis un plus petit et pénétrer dans la cour du sanctuaire Meiji Jingu. Vu que j'avais traîné, il était quasiment 16h et la nuit tombait déjà doucement. Ce fut donc une autre lumière que lors de notre dernière visite: des lampions et autres torches éclairaient les chemins vers les lieux de prière. C'était aussi le début d'une cérémonie de mariage, le cortège des mariés et leur suite chatoyaient de mille couleurs par la variété des kimonos.

Je dus quitter le sanctuaire assez vite. Il était réservé pour la cérémonie. Sur le retour, je traversai le jardin du Meiji Jingu et à nouveau, les couleurs automnales rendaient les paysages magnifiques.

Après cette longue marche, j'ai encore parcouru Omotesando, ses grandes avenues décorées pour Noël et ses bâtiments abritant de grandes marques rivalisant de paillettes et d'architecture pour se mettre en avant. Je suis rentrée à l'hôtel fourbue et fatiguée.
Chris m'y a rejointe dans le même état. Sa présentation s'est très bien passée mais à présent, envie de calme!

Nous avons vite fait nos valises pour les laisser au ryokan qui nous accueillera mardi soir. Nous sommes allés les y déposer puis manger un morceau au Kamiya bar, l'une des plus anciennes Isakaya de Tokyo. Bon et sympathique.

De retour à l'hôtel, nous avons passé un moment détente au Onsen en prévision de la journée d'aujourd'hui où nous sommes partis pour Nikko...

Il y a un vieux dicton japonais qui dit qu'on ne peut dire kekko (magnifique) avant d'avoir vu Nikko... Nous allons vérifier ça!

Donc, ce matin, debout plus tôt qu'à l'accoutumée pour attraper un train jusqu'à Nikko, ville au nord de Tokyo à environ 150km.
Voyage sans encombre suivi d'un bus jusqu'à notre hôtel, le Turtle Inn, un ryokan typique le long de la rivière. Le check in n'étant pas avant 2 bonnes heures, nous partons pour une belle balade, mise en bouche avant la visite des l'ensemble des temples, jardins et mausolée qui font de Nikko sa renommée. Près du Ryokan, se trouve le parc des pierres qui porte bien son nom. Il arrive à un chemin le long duquel se trouve 70 bouddhas tous vêtus d'un tablier et d'un bonnet rouge. Ce chemin longe une belle rivière dont le lit est né d'une éruption volcanique.
Ensuite, nous avons décidé sans réelle conviction de voir le musée de Nikko, qui est situé dans l'un des plus grands palais impériaux entièrement en bois jamais construit et le seul encore en état. Nous vous avions raconté dans nos premiers posts que rien n'est réellement vieux au Japon puisqu'ils se plaisent à reconstruire à l'identique. Cette villa impériale, appelée Tamozawa villa, ne déroge pas à la règle. Elle fut commencée à l'ère Edo par la famille du même nom et offerte à la famille impériale à Akasaka à Tokyo. Elle fut ensuite démontée et reconstruite pour devenir la première partie de cette villa fin du 19eme siècle. Une autre famille l'agrandit pendant l'ère Meiji puis elle servit de résidence à l'empereur actuel durant les bombardements de 1944 à Tokyo. On y voit d'ailleurs dans les jardins des vestiges d'abris souterrains contre les bombardements.

Elle fut complètement restaurée fin des années 90 et est ouverte au public depuis 2000.
C'est définitivement une architecture que Chris et moi aimons beaucoup et nous n'avons pas regretté la visite: Des panneaux coulissants pour séparer les pièces, des tatamis partout... Le pourtour de la villa est fait de terrasses et couloirs vitrés qui permettent d'en faire le tour. Il y a également de nombreux jardins intérieurs comme dans les villae romaines. Et tous ces jardins sont très bien entretenus tout comme celui autour de la villa au milieu duquel coule un petit ruisseau. Que l'on se sent bien en s'asseyant sur le sol d'une de ces terrasses...

Finalement, nous avons quitté ce musée, trouvé un combini (style de night shop japonais nettement mieux achalandé que chez nous), acheté quelques onigiris et du thé et rejoint le ryokan pour nous poser avant d'aller dîner...

Nous y sommes depuis une petite heure, je vous laisse pour aller en essayer le Onsen dans lequel coule une source chaude...

Il pleut

Ce matin, il pleut... Rien de très sérieux mais le ciel est gris et bouché. Notre plan initial était de monter en haut du Sky Tree pour admirer la vue mais ça n'a plus de sens donc, nous avons profité de notre matinée calme, Chris a répété sa présentation. J'ai fait une sieste ;-)

Nous avons embarqué des onigiris pour ce midi et nos chemins se sont séparés au métro, lui pour bosser et moi pour Harajuku, son parc Yoyogi abritant le temple Meiji Jingu et comme nous sommes dimanche, peut-être des cosplayeurs que nous avions loupés lors de notre précédente visite mais il pleut donc j'ai des doutes...

Autre saison, autres couleurs

Hier, je vous avais laissé devant le fameux temple Senso-Ji, le vent et le soleil. J'ai continué ma balade avec le parc Kuritsu-Sumida le long du fleuve. C'est un parc prisé des japonais pendant Hanami vu qu'il est rempli de cerisiers. Ici, peu de fleurs mais un joli paysage et un calme propices à mon lunch face au fleuve : des onigiris, petits triangles de riz fourrés de saumon, prune salée et autre spécialité locale.  Nous sommes en décembre mais je vais finir par avoir un coup de soleil!

En face de moi, le SkyTree, haute aiguille où il est possible de monter et un bâtiment au look improbable, comme chapeauté d'une flamme horizontale. Ce n'est aussi que le siège d'Asahi, un brasseur local.
J'ai suivi les berges d'un côté puis de l'autre pour revenir sur mes pas et rentrer me poser un peu à l'hôtel (surtout voir mes deux merveilles par vidéo conference. Ils sont en pleine forme!). J'ai ensuite été rejoindre Toch à la fin de sa conférence pour manger une okonomiyaki mais le resto était plus que plein. Les organisateurs locaux nous ont donc emmenés avec 4 autres participants (Taïwanaise et américains) dans une Isakaya à Shimbashi station. L'intérêt d'aller dans ce genre de truc avec des locaux est de se laisser guider... Nous avons donc goûté des sashimis de poulet, de baleine et de (désolée maman) cheval... J'ai goûté mais sans trouver ça à mon goût...
Nous avons digéré en découvrant les decos de Noël dans les rues de Ginza et fini par un Taiyaki, sorte de pâtisserie fourrée aux haricots rouges, châtaignes ou fraises et en forme de poisson soi-disant pour le rendre Kawaii mais je n'ai pas compris le rapport ;-)

Ce matin, samedi, Toch a décidé de skipper la conf pour venir avec moi voir et revoir le palais impérial, surtout ses jardins puisque le palais proprement dit est interdit au public. Nous sommes donc retourné à Edo, ancêtre de Tokyo.
J'avoue qu'en décidant de revenir à Tokyo, je me demandais si j'avais envie de revoir certaines choses et si cela me plairait toujours autant... Et bien, je peux le dire: je ne suis pas déçue... La saison est bien différente et du coup les couleurs aussi! Les jardins ont des teintes rouges et oranges magnifiques... Vous pourrez juger sur les photos de l'album!
Et du coup, je sais que nous reviendrons au printemps la prochaine fois pour vivre Hanami et son explosion de fleurs...

Pendant notre promenade, nous sommes repassés sur les pas de notre première sortie à Tokyo et nous n'avons rien oublié ;-)

J'ai accompagné Chris jusqu'à sa conférence non sans d'abord profiter d'un ramen avec naruto avec lui. De là, j'ai replongé vers Asakusa et les préparatifs de notre étape de lundi et mardi: Nikko...
En effet, Nikko est une ville phare au nord de Tokyo qui nous a été refusée il y a 4 ans en raison des dégâts aux routes et chemins de fer faits par le tsunami. Nous allons réparer cette erreur cette fois! J'ai booké les tickets de train et repéré notre ryokan réservé pour notre dernière nuit afin d'y laisser nos bagages et de ne partir à Nikko qu'avec un sac à dos. Ce faisant, j'ai à nouveau fait une belle ballade dans le vieux Tokyo.

Après un peu de repos à l'hôtel, j'ai retrouvé Chris à sa conf pour le dîner de clôture de celle-ci. Ce truc fut sans réel intérêt si ce n'est côté PR parce que, à peine arrivés, le buffet était vide. Nous avons suivi Terrence et Mélanie, 2 autres participants vers un resto de soba (autre sorte de nouilles différentes des ramen) tout petit, où à nouveau il faut prendre des tickets dans une machine (le gros avantage étant que jamais le cuisto ni le serveur ne touchent la nourriture) et où on a mangé debout.

À peine terminé, Terrence voulait de nouveau un Taiyaki... Celui qu'on a dégoté était moins bon qu'hier.

Mais le clou de la soirée restait à venir puisque le dîner de clôture fut suivi d'un karaoké... OMG!
Aussi kitch que vous pouvez l'imaginer, les japonais sont à fond dedans mais n'ont chanté que des BO de mangas en japonais... Même si nous en connaissions beaucoup (Dragon Ball, Les chevaliers du zodiaque, Ken, ... Tous les grands classiques sont passés), impossible pour nous de fredonner quoi que ce soit, aucun caractère autre que des kangi et hiragana pour nous aider à l'écran... Il n'y eut que peu de chansons anglophones. C'était quand même impressionnant de voir leur excitation la devant, eux par nature beaucoup plus réservés...

La, il est quasi 1h30 du mat, grand temps de dormir. Chris fait sa présentation demain après-midi.

Photos en vrac

https://goo.gl/photos/6a3qioLfG6pyDtA17

Ballades, shopping et météo

Petit souci technique... L'appli de Blogger ne gère pas les photos... 2 jours que j'essaie et rien à faire... Donc ce sera sans photos pour le moment ici mais je les mets sur G+ en espérant que vous arriverez à faire le lien...

Grâce à la nouvelle ligne directe BXL-Tokyo ouverte depuis peu, le voyage fut facile: avion flambant neuf, dernier cri en matière de technologie dont le plus bel exemple est l'absence de volets aux hublots, devenus polarisables sur plusieurs intensités. Et pour les repas, menu japonais et thé vert pour se mettre dans le bain.

Après un vol long mais agréablement passé, nous avons vite retrouvé nos marques... La gare du Skyliner à Narita, le premier contact d'il y a 4 ans n'a pas bougé. Les trains sont toujours aussi conforts et ponctuels ;-)

Avec un train, un métro et une petite heure, nous débarquions à l'hôtel dans le quartier d'Asakusa, le vieux Tokyo. La chambre est un clapier où nous ne ferons que dormir. Mais il y a un Onsen au dernier étage bien chaud et relaxant... Nous l'avons bien sûr déjà testé mais pas sans avoir d'abord profité d'un délicieux bol de Ramen dans un buibui typique où le plat se commande a l'aide d'une machine.

C'est repus et fourbus que nous nous ecroulâmes dans nos plumes au soir du 16...

Hier, jeudi, Chris ne devant pas encore "bosser", nous avons suivi son envie pour son seul jour complet a Tokyo et sommes partis flâner du côté de Shibuya, quartier emblématique de Tokyo, connu être un laboratoire des modes qui disparaissent aussi vite qu'apparues. C'est le Times Square local dont l'énorme carrefour principal est l'emblème. Depuis 2011, il a bcp changé et est en pleine refonte : un gros projet immobilier y grandit et nous avons profité du premier nouvel immeuble, Hikarie, pour prendre de hauteur. Ce quartier regorge aussi de boutiques en tous genres et toutes bizarreries qu'on ne trouve qu'ici: du moule à gâteau faucon millénium aux chaussettes Mario Bros en passant par toutes les déclinaisons Kawaii possibles...

Nous nous sommes baladés dans le quartier sans manquer l'arrêt au plus grand Starbucks du monde et sa vue sur le carrefour.
Comme lunch, nous avons redécouvert les Tonkatsu chez Maisen, spécialiste du porc frit.

Après être repassés à l'hôtel (et ma sieste ;-), nous avons rejoint la pré party de RubyKaigi dans le quartier de Ginza, quartier chic par excellence de Tokyo... Louboutin, Vuiton, Versace,... Tous y ont pignon sur rue et rivalisent dans leurs vitrines.
Chose inattendue pour moi: les japonais aiment Noël, peut-être pas la fête en elle-même mais les décorations foisonnent partout, sapins, guirlandes scintillantes et autres bling bling sont omniprésents.

La soirée fut sympathique, je ne suis vraiment pas la seule moitié à avoir fait le voyage et les rencontres furent très variées. Nous avons fini dans un Isakaya, petite auberge typiquement japonaise, où l'on doit enlever ses chaussures et manger sur des tables basses. Nous avons pas vu le temps passé et loupé le dernier métro... La promenade digestive aurait pu être fort agréable. Dommage qu'elle se soit finie sous la drache et nous trempés !

Ce matin, vendredi, le réveil fut un peu difficile vu l'heure tardive hier soir et il pleuvait encore beaucoup... Chris a vite déjeuné et est parti à RubyKaigi du côté de Shimbashi.
La pluie ne me motivait guère à sortir mais elle n'a pas duré et là, je vous écris d'un banc en t-shirt au soleil !

J'ai quitté l'hôtel pour le nord. Étant situé à Asakusa, il est à 15 minutes à pieds du Senso-Ji, l'un des temples principaux de Tokyo. On y arrive par deux portes surmontées de grosses lanternes, cadeaux du syndicat des geishas. Ce temple est visité par les sumos avant un combat ou par les acteurs de kabuki avant une représentation. Les japonais y vont pour les vapeurs d'encens supposées guérir tous les maux...
Perso, ce que j'aime de ma ballade d'aujourd'hui, c'est le vent qui fait voler et virevolter les feuilles des Ginkgo biloba qui foisonnent dans les rues et le jardin du temple... Le sol est jonché de leurs jolies feuilles jaunes qui me rappellent le vieil homme qui en a un jour planté un dans mon jardin... 

C'est reparti!

Devinez quoi...

D'ici quelques heures, nous y retournons...
Pour beaucoup moins longtemps, beaucoup moins d'étapes et avec beaucoup moins de préparation mais surtout avec toujours beaucoup beaucoup de plaisir!

Déjà plus de 4 ans depuis notre premier voyage et autant d'années à espérer pouvoir y retourner un jour!

Ce soir, ou plutôt cette nuit, ce sera chose faite... Grâce à mon homme qui a trouvé une superbe excuse: Son travail :)

En 4 ans, beaucoup de choses ont changé: ce n'est plus une fraise que nous laissons en toute confiance à nos parents mais une fraise et un cornichon. Ce ne va de nouveau pas être facile mais faut bien l'avouer, c'est aussi un plaisir de laisser nos têtes blondes quelques jours pour nous occuper de nous.
Côté trajet, une ligne directe vient d'ouvrir entre Bruxelles et Tokyo. Merci ANA, en 12 heures, nous serons directement dans la capitale Nippone.
Contrairement à la première fois, le voyage est beaucoup moins organisé sauf que Toch doit bosser deux jours et que nous avons une soirée Karaoké prévue samedi soir :O

Nous n'avons fixé que deux choses: rester à Tokyo et dans les environs et passer deux jours à Nikko, la seule ville de notre voyage de 2011 que nous avions du annuler à cause du 11 mars et des dégâts occasionnés aux chemins de fer et aux routes par le Tsunami. Nous allons réparer cette erreur en allant visiter ce qui semble être un joyau des temples au Japon.

Je réécris dans ce blog à quelques heures de notre départ. Je ne vous promets pas que nous serons aussi prolifiques que la première fois mais nous vous donnerons des nouvelles sans faute!


Encore merci à tous ceux qui nous ont permis de découvrir ce beau pays il y a 4 ans, ils nous ont donné envie d'y retourner aujourd'hui et j'espère que ce n'est pas la dernière fois!



Dans le dernier post, je parlais d'un album photos à réaliser... Sachez que 4 ans après, il n’existe toujours qu'à l'état d'utopie mais je n'ai pas perdu espoir de le concrétiser. Peut-être ferai-je les deux d'un coup?