jeudi 2 juin 2011

Une journée calme.

Nous nous réveillons bien reposés dans ce lit traditionnel, autant que nous l'espérions. Il n'y a pas à dire, les habitudes de vie ont la vie dure. Nous sommes donc en forme pour visiter l'île de Miyajima, non loin d'Hiroshima et raison première de notre venue. Mais avant, petit-déjeuner au 15ème étage. Et cette fois, nous avons le choix entre un buffet occidental ou japonais. Et bien, nous optons plus pour les mets occidentaux ce matin, excepté pour le tofu.

Pour aller à Miyajima, il nous faut prendre trois moyens de transport différents : le tram 1 jusqu'à la gare de Hiroshima, le train de la ligne Sanyo jusqu'à Miyajima-guchi et le ferry jusqu'à Miyajima. En tout, c'est une bonne heure et quart de voyage. Mais quelle est donc cette île Miyajima, devez-vous vous demander. L'île Miyajima, littéralement "sanctuaire île", ou plutôt l'île d'Itsukushima, est considérée dans la religion shintoïste comme une île sacrée et est classée patrimoine UNESCO. Ce caractère sacré interdit que l'on y naisse ou que l'on y meure c'est pourquoi aucune maternité et aucun cimetière n'y ont été construit. De même, aucun arbre ne peut y être abattu, expliquant la forêt luxuriante qui couvre l'île. On comprend également pourquoi on y trouve de nombreux sanctuaires et autres temples, mais bon rien d'exceptionnel par rapport à la densité habituelle à laquelle nous nous sommes habitués au cours de notre voyage. Le plus important est le sanctuaire d'Itsukushima construit sur pilotis en bordure de mer et devant lequel se tient un torii géant en mer, l'une des trois vues les plus célèbres du Japon.


Lorsque nous arrivons sur l'île, le ferry n'ayant pas manqué de faire son virage devant le torii, notre première surprise est de découvrir des daims en liberté totalement habitués à l'homme. Odile et moi sommes sous le charme de ces animaux gambadant ou dormant à l'ombre d'une pergola.

Nous continuons notre promenade le long de la plage jusqu'au sanctuaire d'Itsukushima et nous ne manquons pas d'admirer le torii de plus en plus près.

Le sanctuaire est construit complètement sur pilotis et est du même rouge vermillon que celui du torii. Lors de sa visite, nous entrapercevons une séance de photographie de mariage shintoïste s'y étant tenu. Mis à part cette tranche de vie, le sanctuaire n'est pas spécialement exceptionnel. Après cette visite, nous continuons notre balade le long de la plage, découvrant le petit village balnéaire de l'île Miyajima très agréable d'autant que la matinée est ensoleillée.


L'heure du midi approchant nous retournons vers le centre du village en passant par les rues commerçantes où les commercent sont légion. De manière générale, le commerce et la religion font très bon ménage au Japon, il faut le reconnaître. Nous nous arrêtons dans un petit izaka-ya/kaki-ya servant notamment des huîtres chaudes ou froides, mais pas seulement. Udon froid pour moi, soba froid pour Odile, le tout accompagné de tempuras. Suite à quoi nous continuons notre tour ... que nous interrompons assez rapidement : le mauvais temps a décidé de jouer les troubles fêtes. Pluie, nuage gris, il n'est plus question de monter en haut de l'île, même en funiculaire. Nous décidons de retourner à Hiroshima tranquillement, et puis il est déjà 15h.
A Hiroshama, le soleil revenu, nous nous arrêtons à un starbucks près de notre hôtel dans le building de la NHK au deuxième étage. La vue sur le carrefour animé, la musique classique, la petite fréquentation du café et l'apprentissage de la grue d'origami (orizuru) si populaire, une recette parfaite pour un moment délassant et calme.




Nous finissons la journée dans le parc du mémorial de la paix près de la fontaine. Nous y prenons quelques photos supplémentaires ou nous répondons, encore, à des enfants japonais qui font leurs devoirs d'anglais. Nous rentrons à l'hôtel vers 18h. Nous prévoyons une petite soirée au calme ... histoire de ne pas briser le rythme de cette journée, un rythme qu'il faut parfois pouvoir prendre.

1 commentaire:

  1. Vous aurez encore droit aux biches à Nara.

    Je vois que vous commencez à avoir envie de manger autre chose que Japonais. C'est bien normal. Dans le cas inverse Lisa serait en train de chercher une ramen-ya à Bruxelles. Vous voulez goûter mes lasagnes le dernier soir ? Ou mes Udons ?

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