Plusieurs buffets s'offrent à nous, où l'on trouve du sucré et surtout du salé. On commence doucement, classiquement, pour passer ensuite goûter quelques chose de plus sérieux : riz, cornichons, légumes fris, tofu, omelette (tamagoyaki), algues noires, alevins de sardines fris, harengs et saumons poilés, pâte de poisson (kamaboko), le tout arrosé de thé vert. C'était un délice.
Après ce petit-déjeuner, nous nous mettons en route pour le musée d'Edo-Tokyo dans le quartier de Ryogoku. Ce musée retrace l'histoire de Tokyo depuis la période Edo (qui était son nom par le passé) au Tokyo d'aujourd'hui et permet de mieux appréhender les racines de cette mégapole. Et pour y aller, nous prenons à nouveau le métro qui ne nous déroute plus autant qu'hier. Nous commençons à bien en saisir la logique.
Le bâtiment qui abrite le musée est une espèce d'immense parallélépipède rectangle reposant à plusieurs dizaines de mètre en hauteur sur quatre énormes piliers. Une architecture pas spécialement subtile ... mais certainement impressionnante. C'est d'autant le cas qu'elle détonne avec l'urbanisme environnant composé de petites maisons et immeubles ne dépassant généralement pas 4 étages. Heureusement, le musée n'est pas à l'image du bâtiment qui l'abrite.
Alors que nous entrons dans le musée, nous découvrons que des visites guidées et gratuites sont possibles dans certaines langues dont l'anglais et le français. Nous nous apprêtions à en deviser quand une hôtesse nous interpelle poliment et nous propose d'opter pour la visite guidée. Elle nous demande quelle langue nous parlons, et nous voilà à suivre une guide parlant le français. Et je dois dire que nous ne le regrettons pas. Je ne vais pas vous faire un cours d'histoire, aussi vous renverrais-je vers d'autres sources comme Wikipedia.
Après cette visite instructive, nous marchons pendant un peu plus de 2km jusqu'aux quartiers de Shirakawa et Kiyosumi. Nous découvrons ainsi ces deux quartiers et leurs alentours dont l'urbanisme est encore celui d'avant la bulle économique qui a modelé pratiquement tout Tokyo. Nous profitons également d'un moment de calme dans le jardin Kiyosumi Tei-en, un ancien jardin d'une résidence d'un seigneur de l'ère Edo. Après avoir été racheté par Mitsubishi et remanié (colline, étang, roches plates), il est désormais propriété de l'état.
L'heure n'étant pas encore trop avancée, 15h30, nous décidons de nous rendre plus tôt que prévu à Shibuya, l'un des quartiers branchés et fréquenté par les jeunes de Tokyo où nous devons retrouvé Mathieu le soir même. A nouveau, nous empruntons le métro mais cette fois pour presqu'une dizaine d'arrêts. Et le jet lag se manifeste. Nous résistons pendant tout le trajet à un énorme coup de fatigue ... ne voulant pas rater la station de Shibuya.
Une fois arrivés, nous sortons sur la place Hachiko où est érigée une statue à l'effigie du chien du même nom qui, d'après la légende, a continué d'attendre son maître plus de dix ans après son décès là où, chaque soir où il l'avait toujours attendu, à la sortie de la station. Il est le point de rendez-vous par excellence, en particulier des amoureux, et est un symbole de fidélité.
Nous continuons notre chemin pour traverser le plus célèbre carrefour de Tokyo,

Nous flânons ensuite dans les diverses rues piétonnes ou non de Shibuya (Center Gai) où les enseignes lumineuses et les écrans géants sont monnaie courante, tout comme certaines extravagances vestimentaires, les jeunes branchés, les magasins de mode, ...

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