Et si on allait skier ?

Jeudi 11 avril,

Nous espérions partir à l'aube ce matin pour atteindre Niseko tôt et déjà skier aujourd'hui mais les pistes ferment tôt et surtout, la ligne de train jusque là est secondaire : un seul train par jour y mène. Nous profitons donc calmement du petit-déjeuner, prenons congé de notre hôtesse en la remerciant par quelques chocolats (même ici, la Belgique est connue pour ses chocolats et sa bière) et partons à pieds pour la gare via les anciens entrepôts sur le port et le marché du matin. 

A la gare, nous avons le temps d'acheter des bentos et c'est parti pour deux trains, un bus : un peu plus de 4 heures de route.

Tout se passe bien et dès la deuxième heure de trajet, la neige se fait plus présente le long des voies et le paysage se fait plus montagneux.

L'arrivée à l'hôtel se fait sans encombres, nous nous installons rapidement dans la chambre. Nous décidons d'aller visiter les alentours.

Petit détail important : la station a fermé il y a 4 jours, ce que l'hôtel a bien omis de nous signaler. Mais nous profitons plutôt de l'aubaine offerte : il n'y a personne vu que la saison est finie et à moins de 10min en voiture/bus/taxi, il y a une autre station qui prolonge un peu.

Les alentours sont donc quasi déserts, les boutiques et restaurants également. Premiers pas dans la neige, premières batailles de boules et premières glissades..

On repère un Isakaya à qq mètres de l'hôtel, nous irons y dîner mais d'abord, profitons de l'Onsen de l'hôtel. 

Cette fois, ce sera filles/garçons séparés. Le Onsen est alimenté par une source chaude naturelle et composé à chaque fois de deux bassins, l'un intérieur, l'autre en plein air au bord d'un étang où vivent des carpes qui semblent apprécier que le trop plein d'eau chaude du Onsen s'y jette. Malheureusement pour vous, photos interdites ;-).

L'Isakaya tient ses promesses et nous dégustons une variété de petits plats.

Vite au lit pour dévaler les pistes dès le matin, le domaine skiable ouvre en effet dès 8h30.